L’argile est une terre naturelle, grasse lorsqu’elle est humide. Elle est issue de la lente érosion des roches sédimentaires, par le vent et l’eau. Elle est donc le résultat de la décomposition de nombreuses roches minérales (feldspaths) en minuscules particules. L’argile est composée de minéraux et d’oligo-éléments (silice, aluminium, magnésium, calcium, fer, phosphore, sodium, potassium, cuivre, zinc, sélénium, cobalt, manganèse…) qu’elle renferme dans des proportions variables en fonction de sa couleur. En effet il existe des argiles blanches, roses, rouges, bleues, jaunes, grises, marrons, vertes… selon la localisation et la proportion de ses constituants dont notamment le fer.

L’argile est depuis longtemps utiliser pour ses vertus thérapeutiques. Son pouvoir absorbant lui permet d’attirer tous types de molécules dont les toxines, ce qui lui confère une action dépurative de l’organisme. Ces toxines sont fixées, grâce au pouvoir absorbant de l’argile et conduit vers l’élimination. Les argiles sont donc capables d’attirer puis d’adsorber des agents pathogènes (bactéries, virus), des toxines, des poisons…

L’argile peut aussi détruire le développement de germes pathogènes en neutralisant leur activité. C’est donc un antiseptique puissant. On l’a vu plus haut, l’argile est riche en silice ce qui lui donne une action anti-inflammatoire très intéressantes pour calmer les inflammations de tous genre. L’argile est aussi un véritable cicatrisant des plaies résistantes. Son action régénérante permet aux cellules de la peau de se reconstituer rapidement. Elle peut aussi stopper un en diminuant le temps de coagulation.
Du fait de sa composition, l’argile est très reminéralisante, donc très utile et de circonstance dans une époque aussi acidifiante que la nôtre (stress, alimentation transformée, manque d’activité physique etc…)

En médecine douce et notamment en naturopathie on va se servir des nombreuses propriétés citées ici pour calmer les douleurs, soigner les maux, favoriser le retour à la santé… L’atout de l’argile en médecine douce est qu’elle peut traiter les symptômes mais aussi agir en profondeur pour corriger le terrain. Elle soulagera alors les douleurs et sera utiliser pour faire un travail, par la suite sur l’équilibre du terrain. L’argile offre aux thérapeutes une panoplie d’utilisations et d’applications. Elle peut s’employer par voie interne ou externe ce qui permet de moduler son utilisation sur le corps (plaies, entorse, brulure, morsure, arthrose…) et de traiter les maux de l’intérieur. Le fait qu’elle puisse très bien s’associer à une autre médecine douce (plantes simples, gemmothérapie, aromathérapie…) apporte encore un plus pour la prise en charge. De plus elle peut être prise conjointement à un traitement médical (prendre toutes les précautions).

Elle n’a que très peu de contre-indications ce qui facilite son emploi. Elle obéit à la loi de la naturopathie « primum non nocere » En plus de son pouvoir curatif, elle s’emploie aussi à titre préventif. On sait qu’un thérapeute de médecine douce doit éduquer et que la prévention est sa meilleure cure. L’argile sera efficace pour filtrer et purifier l’eau par exemple et éviter l’encrassage de l’organisme. On évitera aussi les carences en minéraux et oligo éléments et les pathologies parfois lourdes qui peuvent en découler.
L’argile, qui est directement issue de la nature est disponible en abondance et à petit prix. C’est donc un moyen naturel (vis medicatrix naturae) et peu cher qui peut être utiliser par le plus grand nombre de personne.

ATTENTION: Cet article ne se substitue pas à l’avis d’un professionnel de santé!